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Allocations professionnelles : le déplafonnement n’est ni souhaitable ni nécessaire

Montréal, le 2 mai 2016 – La décision de relever le plafond sur les allocations professionnelles est entrée en vigueur. « Le relèvement du plafond sur les allocations professionnelles à 25 % entrainera une augmentation significative des coûts pour les fabricants de médicaments génériques et fragilisera une industrie qui compte plus de 4 000 emplois directs et en soutient des milliers d’autres au Québec », a souligné Jim Keon, président de l’Association canadienne du médicament générique (ACMG).

Maintenir un contrôle des montants versés par l’industrie aux pharmaciens
Au cours des derniers mois, l’ACMG a invité le gouvernement du Québec à maintenir un encadrement raisonnable des allocations professionnelles versées aux pharmaciens propriétaires du Québec. Les fabricants de médicaments génériques espèrent toujours éviter un déplafonnement total avec les risques importants que cela comporte. L’élimination des règles qui encadrent les montants d’allocations professionnelles versés par les fabricants de médicaments génériques représente en fait une solution qui n’est pas viable, tant pour l’industrie, les pharmaciens propriétaires, les patients que pour ceux qui payent les médicaments au Québec, incluant le ministère de la Santé et des Services sociaux.

« Déjà à un niveau de 25 %, les montants d’allocations professionnelles exigibles par les pharmaciens propriétaires seront, dans les faits, vraisemblablement supérieurs à la compensation requise pour éponger certaines coupures dans leurs honoraires », ajoute Jim Keon.

Selon les estimations de l’ACMG, si le plafond grimpait à 30 % tel qu’annoncé, les pharmaciens propriétaires toucheraient potentiellement le double des allocations professionnelles qu’ils touchaient jusqu’à aujourd’hui, soit plus de 300 millions de dollars par an.

Déplafonner équivaut à une sorte de taxe sur l’industrie qui menace les emplois et les investissements ainsi que les économies pour le système de santé
En janvier, l’ACMG dévoilait les résultats d’une étude indépendante menée par Aviseo Conseil qui a évalué les impacts économiques de ces changements annoncés au plafond des allocations professionnelles. « Il s’agit d’une sorte de ‘taxe’ imposée aux fabricants de médicaments génériques qui risque d’avoir des effets potentiellement néfastes sur l’emploi et l’investissement dans l’industrie du médicament générique au Québec et au Canada », rappelle Jim Keon.

Dans ce contexte, l’ACMG demande au gouvernement de revoir son intention de déplafonner complètement les allocations professionnelles à compter de l’an prochain. « D’autant plus que, en pratique, cette augmentation incontrôlée des coûts pour les fabricants de médicaments génériques et biosimilaires risquerait de les dissuader de développer et de commercialiser de nouveaux produits ici, privant ainsi le gouvernement et les Québécois d’économies substantielles », conclut Jim Keon.

À propos de l’Association canadienne du médicament générique

L’Association canadienne du médicament générique représente l’industrie canadienne du médicament générique, qui joue un rôle important dans la limitation des coûts du système de santé au Canada. Les médicaments génériques servent à remplir 76 % de toutes les prescriptions, mais ils comptent pour seulement 22 % des quelque 41,5 milliards de dollars que les Canadiens dépensent annuellement pour leurs médicaments d’ordonnance.

Pour plus d’informations, veuillez contacter :

Hugo de Grandpré,
Association canadienne du médicament générique

Tel : (514) 603-4268
Courriel : hugo@generiquescanadiens.ca